LES NOUVEAUX SAUVAGES - Thriller, Comédie, Drame - Sortie le 14 Janvier 2015 - 02h02 - Avec : Ricardo Darín, Oscar Martinez, Leonardo Sbaraglia
** SYNOPSIS ** L'inégalité, l'injustice et l'exigence auxquelles nous expose le monde où l'on vit provoquent du stress et des dépressions chez beaucoup de gens. Certains craquent. Les Nouveaux sauvages est un film sur eux. Vulnérables face à une réalité qui soudain change et devient imprévisible, les héros des Nouveaux sauvages franchissent l'étroite frontière qui sépare la civilisation de la barbarie. Une trahison amour, le retour d'un passé refoulé, la violence enfermée dans un détail quotidien, sont autant de prétextes qui les entraînent dans un vertige où ils perdent les pédales et éprouve l'indéniable plaisir du pétage de plombs.
Produit par Pedro Almodovar, LES NOUVEAUX SAUVAGES est la quatrième réalisation de Damian Szifron, et était le seul film d'Amérique latine représenté en compétition au Festival de Cannes. Les Studios Warner ouvrent le bal de l'année 2015 de façon spectaculaire et hilarante.
Le film est composé de six courts métrages sur le thème de la vengeance. C'est un format qui n'est pas toujours du meilleur effet, mais Szifron nous captive du début à la fin. Il nous donne un ton complètement décalé dès les premières scènes. Son humour noir fait des ravages dans chaque histoire. Chaque fragment est plus déjanté que l'autre. La scène d'ouverture sera presque une scène d'anthologie.
Nous avons tous rêvés d'empoisonner notre concierge ou d'exploser le crâne de notre belle mère. Dans notre fonctionnement humain, ces envies restent en nous, et nous vivons très bien avec elles, au stade de fantasmes. Dans ces films, oubliez toute courtoisie. Oubliez le politiquement correct. Tout est possible. Les personnages franchissent cette limite que notre société et notre conscience à tracé à la fondation de l'humanité. Ils se laissent complètement aller à leurs pulsions.
Produit par Pedro Almodovar, LES NOUVEAUX SAUVAGES est la quatrième réalisation de Damian Szifron, et était le seul film d'Amérique latine représenté en compétition au Festival de Cannes. Les Studios Warner ouvrent le bal de l'année 2015 de façon spectaculaire et hilarante.
Le film est composé de six courts métrages sur le thème de la vengeance. C'est un format qui n'est pas toujours du meilleur effet, mais Szifron nous captive du début à la fin. Il nous donne un ton complètement décalé dès les premières scènes. Son humour noir fait des ravages dans chaque histoire. Chaque fragment est plus déjanté que l'autre. La scène d'ouverture sera presque une scène d'anthologie.
Nous avons tous rêvés d'empoisonner notre concierge ou d'exploser le crâne de notre belle mère. Dans notre fonctionnement humain, ces envies restent en nous, et nous vivons très bien avec elles, au stade de fantasmes. Dans ces films, oubliez toute courtoisie. Oubliez le politiquement correct. Tout est possible. Les personnages franchissent cette limite que notre société et notre conscience à tracé à la fondation de l'humanité. Ils se laissent complètement aller à leurs pulsions.
Au delà du "pétale de plombs" mis en scène dans chaque mini film, ces six mini histoires sont également une critique de la société jusqu'à un certain degré. Le spectateur ne peut que comprendre les situations et dilemmes auxquels les personnages sont confrontés et le rendu en est d'autant plus jouissif ! L'histoire du ticket de contravention sera particulièrement appréciée !
Il faut tout de même noté que l'ouvrage complet est assez violent. Il ne conviendrait pas aux enfants. Tout est toujours tourné à l'humour, mais certaines scènes peuvent provoquer de l'angoisse, et la violence physique peut parfois choquée.
En plus d'être le grand coup de cœur de ce début d'année, c'est un grand moment de rire à passer au cinéma ! Un petit bijou de la comédie.
NOTE DU BLOG :
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