INVINCIBLE - Drame, Biopic, Guerre - Sortie le 7 Janvier 2015 - 02h17 - Avec : Jack O'Connel, Garrett Hedlund, Domhnall Gleeson, Miyavi
** SYNOPSIS ** L'incroyable destin du coureur olympique et héros de la Seconde Guerre mondiale Louis "Louie" Zamperini dont l'avion s'est écrasé en mer en 1942, tuant huit membres de l'équipage et laissant les trois rescapés sur un canot de sauvetage où deux d'entre eux survécurent 47 jours durant, avant d'être capturés par la marine japonaise et envoyés dans un camp de prisonniers de guerre.
Après Au Pays du Sang et du Miel (2011), Angelina Jolie retourne derrière la caméra pour réaliser son deuxième film. Cette fois-ci elle n'est pas à l'écriture, puisque le scénario est signé par Joel et Ethan Cohen (Fargo, 1996). Ce sont les studios Universal Pictures qui prennent le film sous leurs ailes jusqu'aux salles de cinéma.
La trame du film est tirée d'une histoire vraie. Les frères Cohen on réussi à capturer l'essence du personnage principal. Il était très facile de virer dans une ambiance pro américaine, mais ce n'est jamais le cas. Le début du long métrage présente cependant des moments et dialogues assez gnan-gnans.
La trame du film est tirée d'une histoire vraie. Les frères Cohen on réussi à capturer l'essence du personnage principal. Il était très facile de virer dans une ambiance pro américaine, mais ce n'est jamais le cas. Le début du long métrage présente cependant des moments et dialogues assez gnan-gnans.
On sort du cinéma avec la sensation qu'il manque quelque chose. Le côté émouvant de l'histoire n'est pas assez exploité. C'est un film qui aurait pu mettre en larmes tous les spectateurs, mais, qui malgré beaucoup d'efforts, n'y arrive pas. L'émotion n'arrive réellement que dans les dernières minutes.
Le choix du casting est très bon avec des acteurs très peu connus du grand public et c'est ce choix qui permet aux spectateurs de mieux croire et de mieux se projeter dans ce qu'ils voient.
Jack O'Connell ('71, Skins) est assez spectaculaire dans le rôle de Zamperini. Il arrive à faire transparaître la moindre émotion avec brio. Miyavi fait ses débuts au cinéma dans le rôle de Mutsushiro Watanabe, dit l'Oiseau (le joaillier du camp de prisonniers dans lequel arrivent nos protagonistes). Il délivre une performance délicate, simple, et sincère où il réussit à mettre en scène le combat intérieur psychologique du personnage. On pense à une scène très forte vers la fin du film qui nous laisse sans voix.
On retrouve Finn Wittrock (American Horror Story) et Domhnall Gleeson (Il Etait Temps) dans les rôles respectifs de Mac et Phil, des sergents/amis de Zamperini. Ils jouent eux aussi magnifiquement bien. Quant à Garrett Hedlund (Tron: L'Héritage) qui interprète le lieutenant John Fitzgerald, son jeu apporte force et espoir à chaque scène dans lesquelles il apparaît.
Le maquillage et les effets spéciaux sont incroyables. Les traits des personnages sont complètement modifiés: la maigreur et torture physique et psychologique qu'ils subissent sont traduits à merveille. La réalisation de Jolie est très bien maîtrisée. Tous les plans et mouvements de caméra sont réalisés avec une exactitude impressionnante. En revanche, ce côté académique est trop transparent, et laisse voir la mécanique derrière la caméra.
Les images sont magnifiques, aussi bien celles de l'océan que des stades de compétitions Olympiques, des camps de prisonniers au Japon ou les gros plans sur les différents visages des personnages du film. Elles permettent de se perdre dans le moment. La musique d'Alexandre Desplat est parmi ses plus belles compositions. Elle intensifie chaque instant sans prendre le dessus sur ce qui se passe à l'écran.
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