EXODUS : GODS AND KINGS - Péplum, Action - Sortie le 24 Décembre 2014 - 02h31 - avec : Christian Bale (American Hustle) Joel Edgerton (Warrior) John Turturro (Apprenti Gigolo) Ben Kinglsey (Iron Man 3) Sigourney Weaver (Political Animals) Aaron Paul (Breaking Bad)
** SYNOPSIS ** L’histoire d’un homme qui osa braver la puissance de tout un empire.Ridley Scott nous offre une nouvelle vision de l’histoire de Moïse, leader insoumis qui défia le pharaon Ramsès, entraînant 600 000 esclaves dans un périple grandiose pour fuir l’Egypte et échapper au terrible cycle des dix plaies.
Ridley Scott, roi des grandes épopées (Gladiator, Kingdom of Heaven…), s'attaque, avec EXODUS : GODS AND KINGS, à un des plus grands récits de l'histoire de l'humanité. C'est la Twentieth Century Fox qui nous offre la nouvelle vision du grand réalisateur.
Au niveau de l'histoire, que l'on connait tous, Scott prend quelques libertés. Tout en restant fidèle à cette incroyable épopée, il revisite certains (gros) détails. La mer rouge s'ouvre en deux devant Moïse et le peuple Hébreu ? Pas devant le réalisateur en tout cas. Le reste des catastrophes et événements originaux du récit son gardés intactes, ou alors simplement légèrement modifiés. On peut voir dans ces choix un soucis de réalisme, et en regardant le tout de cet angle là, les pièces s’emboîtent très joliment, et c'est un spectacle très agréable.
Les scènes de batailles sont spectaculaires ! Ridley Scott reste fidèle à lui même. Les décors et les effets spéciaux sont magnifiques et ne décevront personne. Il en met plein la vue. Par contre, on regrette que le film soit en 3D. Elle est inutile et n'apporte aucune réelle profondeur. Elle n'est pas dérangeante, mais le film sera aussi beau en 2D.
La relation entre Moïse et Ramsès n'est pas assez exploitée au début de l'histoire. L'amour fraternel qui les lie n'étant pas assez bien creusé, on a du mal à ressentir le dilemme auquel ils sont confrontés plus tard : se faire du mal l'un à l'autre.
Malheureusement, le long métrage est trop lent. Bien qu'il s'y passe toujours quelque chose à l'écran, on peut s'ennuyer à plusieurs reprises. Même si tout reste impressionnant, Scott recycle trop. Son désir de vouloir recréer la puissance de GLADIATOR (2000) est palpable, mais il n'arrive pas à l'atteindre. Malgré cela, il est impossible de dire ce que n'est pas une histoire cinématographique épique.
C'est avant tout un récit religieux mais Scott ne rempli pas son péplum de surplus spirituel, et c'est un point positif. La religion n'est pas aussi présente que dans LE PRINCE D'EGYPTE (1998), dont l'aspect ecclésiastique pouvait, en tout cas personnellement, mettre mal à l'aise. Les croyants, tout comme les non-croyants, se plairont dans la "présence" de Dieu. Le réalisateur laisse de la place à différentes interprétations: Moïse a-t-il prit ces décisions seul, ou exécutait-il vraiment la parole divine ?
Christian Bale interprète un Moïse sans faute. Il est juste, et transpire de force et de faiblesse humaine. Quant à Joel Edgerton, dans le rôle de Ramsès II est également très bon. Il apporte beaucoup de puissance dans les scènes émouvantes.
En revanche, Sigourney Weaver, dans le rôle de Touya, n'est absolument pas crédible en reine d'Égypte, et, surtout, son personnage ne sert pas à grand chose et n'apporte rien au film. Il en est presque de même pour Ben Kingsley, qui joue Noun. Son personnage est presque inutile. C'est un grand acteur, et il reste crédible dans tout ce qu'il fait, mais on a du mal à comprendre pourquoi l'avoir employé dans un rôle si peu important.
La bande originale composée par Alberto Iglesias est très belle. Elle rythme très joliment le film, mais n'est pas grandiose, et ne s'ajoutera pas aux grandes BO dont tout le monde se souvient.
EXODUS : GODS AND KINGS est une fresque impressionnante. C'est un grand spectacle forgé à l'image des blockbusters hollywoodiens. On y passe un bon moment, et certaines images restent longtemps avec nous après la fin du film tant elles sont belles. Ce n'est pas la sortie cinéma de l'année, mais il vaut la peine d'être vu, et surtout, d'être vu au cinéma !
NOTE DU BLOG :
Merci à Constance pour la projection.
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