Godzilla - Science-Fiction, Action, Aventure - Sortie le 14 Mai 2014 - 02h03 - Avec Bryan Cranston (Breaking Bad) Juliette Binoche (Le Patient Anglais) Aaron Taylor-Johnson (Kick-Ass) Elizabeth Olsen (Martha Marcy May Marlene) ...
Seize ans après le dernier Godzilla, les studios Warner Bros font revivre le mythe du monstre légendaire. La mission est difficile à réaliser. Il faut redorer le blason du Kaiju terni par le faible long métrage de Rolland Emmerich en 1998, mais aussi lui donner cet aspect moderne et réaliste qu'il mérite aujourd'hui. Un défi relevé avec brio !
** SYNOPSIS ** Godzilla tente de rétablir la paix sur Terre, tandis que les forces de la nature se déchaînent et que l'humanité semble impuissante...
Gareth Edwards réalise le meilleur Godzilla en date. Il retrouve les origines du monstre japonais. Et
non, Godzilla n'est pas une vilaine
brute envoyée sur Terre pour détruire l'humanité, et le réalisateur ne fait pas
impasse sur ce sujet. Le film est génial. Aussi bien par son scénario et sa
réalisation.
L'histoire n'est pas
l'histoire simpliste à laquelle on s'est tous habitués. Non, Godzilla
n'est pas le fruit de tests nucléaires. Non, Godzilla n'est pas le destructeur des *tous puissants* États Unis. Edwards nous donne un cours de
rattrapage sur qui est vraiment le Dieu des monstres. On se concentre surtout
sur le fait que les hommes soit impuissants face aux créatures de la nature, et
que leur arrogance ne fait qu'accentuer leur chute. Il ne faut pas s'attendre à
voir Godzilla plus de vingt-cinq
minutes à l'écran. Cependant, le réalisateur mise sur l'arrivée, assez tôt dans
le film, d'autres monstres tout aussi impressionnants. C'est sur le combat de
ces MUTO contre l'humanité qu'il faut se focaliser. Les humains sont le centre
de cette épopée, aussi bien dans leurs situations personnelles que dans leur épreuves à traverser avec l'arrivée de ces "intrus destructeurs".
Le casting est brillant. Il est composé
à la fois de très grands noms comme Bryan
Cranston (Breaking Bad) ou Juliette Binoche (Le Patient Anglais) et de têtes d'affiches qui rameutent la
nouvelle génération de spectateurs, comme Aaron
Taylor-Johnson (Kick-Ass) et Elizabeth Olsen (Martha Marcy May Marlène). Gareth
Edwards les dirige à part égales. On
se croit limite dans un épisode de Game
Of Thrones ! Tout le monde peut mourir, peu importe le cachet ou le
degré de notoriété. Ils jouent tous leurs rôles à merveille, et on se retrouve
à plusieurs occasions dans des moments très émouvants.
Concernant la réalisation, c'est
remarquable. Le montage est magnifique, les prises de vue et les mouvements de
caméra sont vraiment extraordinaires. En restant tout de même dans le
blockbuster, on n'a pas le droit aux multiples slows motions et gros plans
attardés. Ça en est rafraîchissant et c'est très agréable à regarder.
Les effets spéciaux sont
hallucinants. Les monstres sont très beaux et Godzilla est imposant, avec enfin la carrure qui lui revient de
droit. Il impose le respect. Des frissons dès sa première apparition, et son cri,
un ravissement aux oreilles !
Les créatures ne sont pas la
seule réussite visuelle du film. En effet, les paysages sont somptueux, notamment
la ville abandonnée au Japon, mais aussi les villes de Las Vegas et San
Francisco dévastées.
La 3D est vraiment magnifique.
Elle ne fait pas mal à la tête et aide à encore plus apprécier toutes les
scènes épiques du long métrage. La
bande originale, composée par le grand Alexandre
Desplat, colle parfaitement au film. Elle accentue chaque émotion, chaque
moment intense. Et elle accompagne divinement bien Godzilla dans tous ses moments à l'écran.
On n’avait pas vu un aussi
bon Godzilla depuis longtemps. Bien
construit, visuellement époustouflant, un scénario génial, des acteurs
parfaits… Il est différent de ce qu'on a pu voir précédemment, mais c'est un
film à voir. Vous ne serez pas déçus !
** Note du Blog : 9.5/10 **
Irez-vous voir le film ? N'hésitez pas à nous donner votre avis.
Merci à Julia, notre rédactrice de choc pour sa critique.
Merci à Julia, notre rédactrice de choc pour sa critique.
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